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Athéna - Déesse de la Stratégie de la Guerre et de la Sagesse

Contrairement à Arès, le dieu de la violence et de la brutalité, Athéna utilise la stratégie, la tactique, la grâce et la finesse pour atteindre la victoire. Cette méthode de résolution de problèmes, une fois internalisée, mène à la sagesse.

L'Académie Athéna enseigne à règler des problèmes sérieux, complexes et dynamiques avec élégance et efficacité.

Pourquoi inclure le jiujitsu brésilien dans un cours exclusif aux femmes?

Le jiujitsu brésilien est un système efficace d’autodéfense sans frappe créé pour permettre à une personne plus petite et plus faible de se défendre contre un adversaire plus grand, plus fort et plus athlétique. Le but premier est la survie.

Pour se faire, la pratiquante doit savoir naviguer d’une position inférieure, où elle est vulnérable, vers une position neutre ou même dominante, d’où elle peut mettre fin au conflit à l’aide d’une soumission, par exemple, un étranglement. Pour éviter de devenir une victime, elle doit premièrement être en bonne condition physique. Par chance, la mise en forme est un des effets secondaires de la pratique courante du jiujitsu brésilien !

Vous apprendrez à bouger votre corps pour faire en sorte que vos chaînes musculaire les plus puissantes soient combinées à un effet de levier pour réussir à renverser toutes positions désastreuses ainsi que pour lancer au sol, immobiliser et soumettre votre attaquant.

Après la partie technique/théorique du cours vient l’aspect qui distingue le BJJ des autres formes d’autodéfense : le « sparring ». Cette partie sportive est pratiqué dans un environnement propre et sécuritaire. 95% des bienfaits du BJJ viennent de cette pratique. C’est en se battant qu’on devient bonne combattante. C’est en bougeant avec intention qu’on fait disparaitre le gras et qu’on développe notre tonus, force et endurance musculaire ainsi qu’un excellent cardio. La confiance, l’estime de soi et le sentiment d’empowerment viennent presqu’exclusivement du « sparring ».

À l’Académie Athéna, notre méthode d’enseignement structurée combine l’aspect physique à l’aspect mental pour que vos acquis deviennent des automatismes transférables à votre quotidien. L’ambiance est chaleureuse et accueillante et nos instructeurs professionnels. Leur objectif est de vous aider à internaliser Athéna, la déesse de la stratégie du combat et de la Sagesse, donc de pouvoir vaincre tout obstacle avec grâce et finesse.

Pourquoi le BJJ spécifiquement pour les femmes?

Le dimorphisme sexuel
En Amérique du Nord, l’homme est statistiquement 9% plus grand et 16.5% plus lourd que la femme. Presque tous les sports de frappe sont divisés par catégories de poids car il est très difficile de générer le pouvoir nécessaire pour mettre K.O. un adversaire plus lourd que soi, et ce, peu importe le sexe. De plus, le ratio de force absolue entre le haut et le bas du corps est un dimorphisme important : La femme possède entre 40% et 60% de la force du haut de corps et 60% à 75% de la force du bas de corps de l’homme.
Pour ces deux raisons, il n’est statistiquement pas recommandé aux femmes de se fier à la frappe pour se défendre d’un homme mais bien de trouver une position à l’abris des coups et d’utiliser ses jambes pour combattre.

L’asymétrie des connaissances
La plupart des gens savent marcher, courir, et lancer leur poing vers le visage d’un autre. Ils comprennent ces principes dès un jeune âge. Au jiujitsu brésilien, on cherche à avoir un avantage injuste. La pratiquante de BJJ en situation de défense, entre dans un jeu complexe contre un adversaire ignorant des aspects importants du combat corps à corps.

Elle utilise cette asymétrie de connaissances pour plus aisément positionner son corps et ses membres les plus forts (ses jambes) pour isoler un membre (ou le cou) de l’adversaire afin de briser l’articulation ciblé ou d’empêcher la circulation sanguine vers le cerveau.

La natation comme analogie
Imaginez une nageuse professionnelle, plutôt petite et pas très forte, qui entre en compétition de natation avec un super athlète qui lui, n’aurait jamais appris à nager. Quand la course débute, la première personne fait ce qu’elle fait à toutes les semaines (des longueurs!) pendant que l’autre doit apprendre sur le champ avant de se noyer. À laquelle de ces deux personnes donneriez-vous le plus de chance de gagner ? Laquelle des deux court le plus haut risque de noyade ? Au Jiujitsu Brésilien, on recherche ce même type d’avantage.

Une pratiquante de BJJ expérimentée. Remarquez comment elle utilise ses jambes pour étrangler un homme après l’autre.

La forme physique
Être en forme est un des plus gros prérequis pour survivre à un prédateur. C’est universel même dans le royaume animal. Le prédateur ne recherche pas un workout ou un challenge, il cherche une victime facile. Le simple fait de pouvoir courir, sauter ou se débattre vigoureusement peut être assez pour le faire abandonner.
L’agression est une guerre d’attrition. En moyenne, la victime se débat pendant 90 secondes avant d’être complètement brulé. Le BJJ vous enseigne à combiner votre condition physique à vos connaissances du combat pour bruler votre adversaire et donc survivre à l’altercation.

Théorie versus pratique
Les cours d’autodéfense théoriques qui n’incluent aucune mise en situation positionnelle avec un adversaire qui résiste, ont très peu de valeur concrète. La capacité de résoudre des problèmes complexes diminue avec le stress.

Si l’individu a seulement vu comment sortir d’en dessous de la position montée complète mais ne l’a jamais essayé contre un adversaire qui résiste intelligemment, les chances qu’elle réussisse en situation réelle, sous un stress intense, sont presque nulle.

On devient bon à la natation en nageant. On devient bon au combat en se battant ! Ce que nous offrons c’est d’obtenir cette expérience dans un environnement sécuritaire.

Pourquoi pas la frappe ?
Plusieurs raisons, la première étant que 90% des combats tombe au sol. Ne pas apprendre quoi faire dans cette situation extrêmement probable ne serait pas sage.

Deuxièmement: les lois de la physique. Il faut qu’une masse puisse bouger à une certaine vitesse pour générer la force nécessaire à mettre quelqu’un K.O. Rappelez-vous du dimorphisme sexuel.

Regardez le changement de mentalité chez cette pratiquante de kickboxing quand elle s’est tournée vers le BJJ (vidéo en anglais)

Troisièmement, la partie frappe du combat se fait quand les deux corps sont à une certaine distance l’un de l’autre. Comme un duel, c’est « juste ». On ne veut pas « fight fair » en autodéfense. On veut une position avantageuse d’où on peut attaquer sans se faire contre-attaquer.

Finalement, toutes agressions commencent avec un contacte, une “grip”. Voici une belle explication (Video en anglais)